Nous avons vécu hier notre séminaire académique de l’EAFC avec un temps d’atelier durant l’après-midi. Nous avons eu l’honneur et la chance d’accueillir Marcel Lebrun pour retravailler son modèle IMAIP. L’objectif de ce temps de travail était de “s’approprier le modèle IMAIP pour construire une formation”. Voici une présentation de cet atelier en déroulant les 5 pôles du modèles, un peu dans le désordre .

1 – Activité

Les participants devaient, en petits groupes, donner du corps au modèle IMAIP. Pour cela, il leur était fourni une trame d’activité avec l’un des pôles au centre et les 4 autres en périphérie. Voici les 3 étapes qu’ils ont dû mener successivement :

  1. A quoi correspond “leur” pôle en donnant, si possible un ensemble verbe + complément ?
  2. Comment ce pôle est en interaction avec les 4 autres ?
  3. Quelles sont les 3 compétences transversales qui semblent “naturellement” travaillées quand on focalise le modèle IMAIP sur leur pôle ?

2 – Interactions

Les participants étaient répartis en 5 groupes, travaillaient sur un pôle spécifique du modèle. Le travail était rythmé en 3 phases en alternant :

3 – Informations

Les informations ont été proposées à des temps différents, sous des formes différentes :

4 – Motivation

La présence de Marcel était sûrement un élément fort d’engagement dans cet atelier. Les interactions et le rythme proposé était stimulant. Il y avait une ambiance enthousiaste et bienveillante, à travailler et apprendre, “sans se faire de mal”. Pour reprendre un terminologie savante, nous pourrions dire que les participants avaient une forte motivation intrinsèque, ce qui rend le travail des animateurs très confortable !

5 – Production

Voici les 5 chefs d’œuvre produit durant cet atelier de 2 heures.

InformationsCliquer iciMotivationCliquer iciActivitésClqier iciInteractionsClqier iciProductionClqier ici
Previous
Next

6 – Evaluation

Ce pôle ne fait pas partie du modèle IMAIP mais est l’un des points essentiels de l’alignement constructiviste de Biggs. Et le modèle IMAIP peut être un outil pour définir une grille d’évaluation du dispositif (non pas des apprentissages, mais de l’organisation mise en place). Malheureusement, nous n’avons pas eu le temps de mener à bien le dernier temps de l’atelier sur ce sujet. Il est quand même intéressant de noter qu’un participant nous a dit : “en fait, vous êtes cohérent entre ce que vous dites et ce que vous nous avez proposé aujourd’hui !” Ce qui est déjà un premier niveau d’évaluation intéressant de cohérence du dispositif par rapport aux objectifs visés.

En conclusion

Je garde en mémoire trois éléments de ce temps très riches.

  1. L’évaluation est une forme d’interaction. Qu’elle soit formative ou par les pairs, elle donne un cadre à des échanges qui sont très riches.
  2. La production est importante pour donner du sens et de la cohérence aux différentes activités. Mais ce sont les activités qui permettent de développer les compétences. Si l’on se focalise trop sur la production, on risque de passer à côté des apprentissages ou de ne pas savoir quels apprentissages ont effectivement eu lieu.
  3. Selon l’objectif visé, il est pertinent de mettre spécifiquement en relief l’un des pôles du modèle. Ainsi, si l’objectif visé est de tisser des liens entre des enseignants géographiquement éloignés (par exemple dans des disciplines à faible effectif), il est important de faire un focus spécifique sur les interactions. etc…

Merci Marcel pour ta présence à nos côtés, ton dynamisme et tes éclairages pertinents !

Vous trouverez ci-dessous le déroulé de l’atelier sous un format un peu plus formel ainsi que le diaporama utilisé pour présenter la genèse du modèle.